Alice Nkom, Kah Walla, Tomaïno Ndam Njoya, Henriette Ekwe… saisissent l’ONU et le FMI pour dénoncer les détournements de fonds et la guerre en zone anglophone
Elles ont adressé deux lettres séparées pour le besoin de la cause au Fonds monétaire internationale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour demander leur intervention. Pour ces femmes, le rapport d’étape de la Chambre des Comptes, produit en mars 2021, en témoignerait à suffire le détournement au pays de Paul et Chantal Biya. Elles demandent dans la foulée, que tous les appuis versés entre 2017 et 2020 soient audités et les auteurs de détournements sanctionnés.
S’agissant de la correspondance au Conseil de Sécurité des Nations Unies, elles rappellent que notre pays fait face à quatre importants foyers de violence: groupe Boko Haram à l’Extrême-Nord; séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest; groupes armés à l’Est et dans l’Adamaoua, et piraterie maritime dans le Golf de Guinée.
Des conflits qui, selon les auteures de la lettre, ont causé la mort d’au moins 10 000 personnes depuis 2012, un million de déplacés internes et 60 000 réfugiés.
Ci-dessous, la conférence de presse de présentation des lettres: