Très chers abonnés, bonjour et merci de nous renouveler une fois de plus votre confiance ce matin, dans le cadre de cette revue de la presse matinale. Retrouvez ci-dessous, un aperçu de certains sujets traités par les journaux parus en kiosque et en ligne aujourd’hui 15 mai 2024, au Cameroun.
52e fête nationale, le vivre-ensemble magnifié. C’est le titre qui barre la Une du quotidien national CAMEROON TRIBUNE ce jour. D’après le journal de Marie Claire Nnana, le lancement officiel des manifestations civiles a eu lieu hier dans la localité de Fongo-Tongo, région de l’Ouest, en présence du ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou. Objectif, promouvoir la cohésion sociale et l’unité nationale.
Le moment n’est pas à la fête chez les enseignants. Pour cause, leurs multiples revendication en direction du gouvernement peinent à aboutir. Ils viennent d’ailleurs d’ouvrir un nouveau front comme nous le fait savoir le quotidien Mutations, paru ce jour. Selon le journal, de nombreux « seigneurs de la craie » se plaignent du non-traitement de leurs dossiers de solde. La liste a été transmise par un syndicat au ministre des Finances. Plus de précisions en page 3 du journal de Georges Alain Boyomo.
Défilé du 20 mai 2024, la touche spéciale du Rdpc. Grâce notamment à son carré spécial baptisé « les Amazones », le parti au pouvoir entend, mieux que par le passé, briller par une prestation irréprochable lors de la grande parade civile au boulevard éponyme, le 20 mai prochain. Apprend-on du journal L’ACTION, dans sa parution de ce mercredi matin.
Avant d’arriver à l’émergence, le gouvernement souhaite doter chaque camerounais d’un titre d’identité. Dans ce sens, le bihebdomadaire La Météo, nous fait savoir qu’un contrat pour financement, concession, développement, mise en service et en exploitation d’un nouveau système d’identification sécuritaire au Cameroun a été signé, le 13 mai à Yaoundé, entre le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé et le PDG du consortium germano-portugais, Labinot Carreti.
Émergence 2035, un défi collectif. À mi-parcours de la mise en œuvre de la SND30, le Cameroun affiche une croissance économique en deçà des attentes. Le quotidien ECONEWS donne de constater que le ministre Alamine Ousmane Mey a appelé hier, lors de la 3e session du Comité nationale de suivi-évaluation de la mise en œuvre, à une mobilisation nationale et internationale pour soutenir le pays dans ses efforts de relance et d’atteinte des objectifs d’émergence.
Ces dérives sociales s’étendent aussi dans l’industrie musicale « Sous Bidoung Kpwatt », constate La Voix du Consommateur. Dans son récit, notre confrère regrette qu’à ciel ouvert, des Cd et des Dvd contrefaits, par centaines, voire par milliers, s’affichent sur de gigantesques présentoirs. Des musiques populaires du box-office, du terroir et d’ailleurs, des albums et des compilations, sont proposés ainsi aux clients. Selon le journal en kiosque, malgré le caractère illégal de l’activité, les vendeurs ne se cachent plus pour exposer leur marchandise. Dans l’indifférence totale des autorités. Au grand désarroi des musiciens. Par ailleurs, malgré les progrès des offres légales, notamment du streaming audio et vidéo, 80 % des internautes au Cameroun écoutent de la musique en ligne de manière illégale. La pratique en vogue du « stream ripping » inquiète particulièrement l’industrie de la musique.
Entreprises Publiques, PAD, ADC, Sodecoton, CHC, préparent leur entrée en bourse. Ces différentes structures viennent de s’imprégner des différents mécanismes pour y arriver. Les détails à lire en page 3 du quotidien de L’ÉCONOMIE
Dans les colonnes de Repères, l’on dénonce ce matin, les dérives sociales. Radicalisme, ostracisme, tribalisme, déforestation et dérèglement climatique, inertie, crise économique, batailles politiques, chômage, misères et souffrances diverses… Mgr Jean Mbarga alerte sur le climat sociopolitique au Cameroun. Une homélie d’une violence inouïe suivie le 12 mai 2024, par plusieurs autres autorités religieuses, administratives et le peuple de Dieu… Au cours de la célébration de la messe de la nation sur le thème : « La vie est sacrée ».
Affaire PAD/Cabinet Atou, ce qu’il faut comprendre. Le journal CONJONCTURE ÉCONOMIQUE renseigne que pour une meilleure compréhension, certaines officines tentent, depuis quelques années, de propager I’idée à travers les médias selon laquelle le Cabinet Atou aurait le droit de s’enrichir de manière frauduleuse en cherchant à s’approprier les biens de I’État (des anciennes structures de l’État, Oncbp, Regifercam, Onpc) dont il était responsable de la préservation. Ce cabinet cherche à semer la confusion parmi le public en suscitant un débat sémantique qui lui permettrait d’éviter de répondre aux questions essentielles. Sur les plateaux de télévision, certains intervenants liés au Cabinet Atou manipulent maladroitement certains concepts et sujets qu’ils ne maîtrisent pas, et il est crucial de les clarifier.
C’est tout pour cette revue de presse de la semaine. Rejoignez-nous bientôt pour un nouveau résumé des journaux parus au Cameroun.