Ils appellent également les autorités judiciaires à faire preuve de neutralité dans la procédure y afférente.
Deux mois après l’enlèvement, suivi de l’horrible assassinat du journaliste Martinez Zogo, chef de chaîne de la radio Amplitude FM émettant à partir de Yaoundé, le mystère demeure entier sur l’identité des auteurs, complices et commanditaires.
Dans la nuit du 3 au 4 mars 2023, plusieurs suspects ont été mis en détention provisoire à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui. Parmi eux, des responsables et éléments de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), les services d’intelligence dont les membres sont soupçonnés d’avoir joué un rôle autour de l’assassinat. Y figurent notamment Maxime Eko Eko, le commissaire de police ; le patron dudit service et le colonel Justin Danwe, le directeur des Opérations du même service, qui avoue avoir dirigé le commando qui aurait tué le journaliste.
Également écroué en prison, Jean Pierre Amougou Belinga, que le colonel Danwe présente comme le commanditaire de l’assassinat. Plus de dix jours après la décision du commissaire du gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé, la communauté d’origine du patron du Groupe l’Anecdote, les Mvog-Belinga ont réagi.
Dans un communiqué publié le 13 mars 2023, ce groupe ethnique, après avoir rappelé sa confiance aux institutions de la République, invite les autorités judiciaires, notamment le juge d’instruction qui est chargé de la procédure, à faire preuve d’impartialité et de responsabilité. Les auteurs du document sollicitent aussi la remise en liberté de M. Amougou Belinga, tout en restant à la disposition de la justice.
CIN