L’une des procédures concerne sa mise en liberté provisoire.
Dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, Amougou Belinga, l’un des suspects a actuellement deux introduites en appel devant les juridictions camerounaises. La première procédure concerne la requête d’obtention du dossier de l’enquête préliminaire et la procédure de mise en liberté provisoire.
En premier lieu, la défense du PDG du Groupe L’Anecdote a réclamé le dossier d’enquête préliminaire sur l’affaire Martinez Zogo. Selon le journal Le Messager, cette demande a été initiée « le 4 mars 2023 par le consortium des avocats de Jean Pierre Amougou Belinga à l’attention du juge d’instruction près le tribunal militaire de Yaoundé. Les avocats s’appuyaient sur l’article 165 du Code de procédure pénal. Trois semaines après, ils n’avaient toujours pas reçu de réponse », écrit le journal dans sa parution de lundi.
Pour cela, en date du 23 mars 2023, ils écrivaient de nouveau au juge d’instruction indiquant que le refus de leur délivrer le dossier de l’enquête préliminaire « porte gravement atteinte aux intérêts de notre client et aux droits de la défense ». Tout en précisant que : « Le principe du contradictoire est au cœur du système accusatoire adopté par le code de procédure pénale promulgué par le chef de l’Etat au début de l’année 2006 ». Manquements de pièces dans le dossier.
En effet, le 28 mars 2023, le juge d’instruction a délivré une ordonnance de rejet de la requête des avocats pour des motifs de : « risque de fragilisation de la confidentialité de l’enquête et risque d’effritement des éléments de preuves à cause des réseaux sociaux. Des arguments qui ne convainquent pas la défense qui a décidé d’introduire une procédure en appel. Car les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga suspectent les manquements de trois pièces dans le dossier : rapport d’autopsie légale, résultats des tests Adn confirmant l’identité de Martinez Zogo et le rapport final d’enquête de la commission mixte police gendarmerie prescrite par Paul Biya ».
Initialement attendue le 23 mars dernier, l’audience de Jean-Pierre Amougou Belinga devrait avoir lieu le 13 de ce mois à en croire Le Messager. Les avocats de la défense ont également en vain, tenter d’obtenir la libération provisoire de leur client. Il va donc comparaître en détention.