La commission disciplinaire du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a décidé d’exclure de ses rangs l’ex-président Jacob Zuma pour avoir dirigé un parti concurrent aux élections de mai, a rapporté la presse locale, dimanche 28 juillet, citant un document ayant fuité.
Jacob Zuma et l’ANC, c’est terminé ! Selon un communiqué rendu public ce lundi, l’ancien chef d’Etat est accusé d’avoir violé la Constitution du parti en portant atteinte à son intégrité et sa réputation. « Le membre accusé est exclu de l’ANC », stipule le document daté du 29 juillet. « Le membre accusé a le droit de faire appel devant la commission disciplinaire nationale d’appel dans les 21 jours », conclut le document. Si son éventuel appel venait à être rejeté, Jacob Zuma pourrait voir son adhésion rejetée dans ce parti qu’il a rejoint en 1959.
Monté à la tête du pays de Nelson Mandela en 2009, Jacob Zuma aurait fait 10 ans au pouvoir avant d’être éjecté et remplacé par Cyril Ramaphosa, un rival politique de longue date. Condamné à 15 mois de prison en 2021 pour outrage à majistrat, il n’a cependant purgé que 2 mois derrière les barreaux et a été libéré suite à des soucis de santé. Cette condamnation l’empêche dès lors de siéger à l’Assemblée Nationale en tant que député de la nation, même s’il jouit encore de plusieurs soutiens du parti. La grande interrogation demeure, Jacob Zuma, va t’il faire appel de cette décision de l’ANC ?