Dans un texte publié sur Facebook, le dimanche 25 juin 2023, l’enseignant répond à Armand Noutack II qui l’a indexé dans une publication sur sa page Facebook
Fidèle soutien du président de la Fecafoot, Armand Noutack II multiplie des publications sur les réseaux sociaux pour défendre Samuel Eto’o. Selon l’enseignante, l’ancien goleador ne gère qu’une petite association, sans décret raison pour laquelle vous il ne comprend pourquoi il y’a un tel ciblage sur sa personne.
André Luther Méka pense son collègue se trompe sur toute la ligne. « Le Cameroun est une terre de football. La fecafoot instance faîtière du football est plus qu’un ministère au regard de la charge affective qu’elle porte car les camerounais aiment le football, les camerounais aiment savourer les victoires, on les a habitués aux Victoires et records (1er pays africain en quart de finale en CDM, 1er pays africain à jouer une finale de la coupe de confédération…) », écrit-il.
L’enseignant rappelle que Samuel Eto’o lui même et son équipe ont vendu la renaissance du football : Un championnat hautement professionnel, les salaires mirobolants des joueurs du championnat, tutoyer la finale de la coupe du monde, la construction des stades, le rassemblement des footballeurs…« Tout ce qui a été promis reste lettre morte. Au contraire les Camerounais constatent plutôt la dégringolade du football camerounais. Les démissions en cascade, le chassement des joueurs, les défaites en chaîne, l’hécatombe. Rien, mais alors rien ne procure cette euphorie collective que suscitait nos victoires. », affirme-t-il.
Ci-dessous, l’intégralité du texte de Luther André Meka
Cher Collègue Armand Noutack II
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre réaction sur l’agglutination de certains acteurs des réseaux sociaux contre Samuel Eto’o Fils. J’ai lu vos arguments qui sont vicieux et spécieux. Pour vous, le vide politique de tes camarades du Mrc a créé un transfert vers ce que vous appelez Acharnement Contre Samuel Eto’o Fils. Et selon vous, le goleador ne gère qu’une petite association, sans décret vous ne comprenez pas pourquoi il y’a un tel ciblage sur sa personne. Cher collègue, je vais vous dire:
1) Le Cameroun est une terre de football. La fecafoot instance faîtière du football est plus qu’un ministère au regard de la charge affective qu’elle porte car les camerounais aiment le football, les camerounais aiment savourer les victoires, on les a habitués aux Victoires et records ( 1er pays africain en quart de finale en CDM, 1er pays africain à jouer une finale de la coupe de confédération…). Avec les camerounais c’est les victoires. C’est un peuple de gagneurs surtout au football. La preuve les slogans comme » impossible n’est pas camerounais »en disent long. Ne pas gagner en équipe nationale est un crime de lèse majesté pour ce peuple habitué des victoires. Ne rien gagner du tout est un sacrilège.
2) Samuel Eto’o lui même et son équipe ont vendu la renaissance du football ( pour utiliser le slogan du mrc transféré à la fecafoot), Le redécollage. Un championnat hautement professionnel, les salaires mirobolants des joueurs du championnat, tutoyer la finale de la coupe du monde, la construction des stades, le rassemblement des footballeurs… Tout ce qui a été promis reste lettre morte. Au contraire les camerounais constatent plutôt la dégringolade du football camerounais. Les démissions en cascade, le chassement des joueurs, les défaites en chaîne, l’hécatombe. Rien, mais alors rien ne procure cette euphorie collective que suscitait nos victoires. Cette liesse collective nous manque.
3) Je vais finir par un proverbe : » rabaisse toi et le ciel t’elevera ». Le goleador a voulu s’approprier un patrimoine national, il a voulu porter seul la pierre angulaire de notre fierté d’être camerounais. Ses paroles adressées aux lions dans les vestiaires , La mise à l’écart de la tutelle par les actes de défiance : la rupture du contrat de conceicao après une lettre du SGPR, la mise à l’écart du capitaine des Lions Aboubacar après une onction du chef de l’État pour la CDM par une lettre de mission et sa réception du drapeau, la mise à l’écart du patriarche général Semengue restent des liens forts qu’il a rompu. Ces liens ne peuvent être sans conséquences pour la fédération et ses équipes auquel cas nous ne sommes pas en Afrique. Chez nous en Afrique, tout est dans les liens avec les communautés.