Vingt athlètes, dont 14 Africains, ont été écartés des épreuves d’athlétisme des Jeux olympiques de Tokyo 2021, 36h avant leur début. L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et surtout le Nigeria (10 représentants inéligibles) n’ont pas totalement respecté les règles en matière de contrôles antidopage, a assuré l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.
Selon RMC Sport, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé ce jeudi que 20 athlètes de différents pays, n’étaient pas autorisés à participer aux JO Tokyo 2020. 10 parmi les 18 athlètes nigérians engagés dans les épreuves d’athlétisme, qui débutent ce vendredi à Tokyo, ont seraient exclus, soit la délégation la plus touchée.
En effet, des représentants de de l’Ethiopie (1), du Kenya (2), du Maroc (1), et surtout du Nigeria (10) ont vu leurs rêves de Jeux olympiques brisés quasiment à la dernière minute, ce 29 juillet 2021. Les épreuves d’athlétisme des Jeux olympiques débutent ce vendredi 30 juillet. 14 athlètes africains ne devraient se présenter. Ils ont été, en effet, exclus des compétitions pour non-respect des règles anti-dopage.
« Le Nigeria est le pays le plus impacté, n’ayant pas répondu aux critères de tests (antidopage) de la règle 15 (de la fédération internationale d’athlétisme, Ndlr) pour 10 athlètes », indique l’AIU. Dans les faits, ces athlètes n’ont pas subi les 3 contrôles anti-dopage inopinés, effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois, requis par World Athletics. L’identité des mis en cause n’est pas révélée. Selon Rmc Sport, qui donne l’information.
Malgré le timing, plutôt cruel, la colère des athlètes nigérians semble plutôt viser leurs dirigeants. La superstar de l’athlétisme nigérian Blessing Okagbare, qui ne semble pas concernée par cette décision, s’est fendue d’un tweet rageur sur le sujet : « Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages. »
Toutefois, les athlètes mis sur la touche paient pour ne s’être pas soumis à une réglementation introduite en 2019. Celle-ci impose aux compétiteurs des pays considérés comme à risque de dopage (nations de catégorie A), trois contrôles hors compétition sans préavis et durant une période de dix mois précédant une compétition majeure. Avec l’exclusion de ses athlètes, l’Afrique, un bon potentiel de médailles, risque de se présenter affaibli dans les épreuves d’athlétisme.