En séjour en Suisse, Calixthe Beyala, vante ce pays. « Qu’il fait bon vivre en Suisse, miam ! Il y a l’eau à gogo, l’électricité à me voici, me voilà et d’excellents hôpitaux. Pourquoi voulez-vous qu’on reste avec vous dans la misère bien entretenue du Cameroun ? Tsuip ! »
« Qu’il fait bon vivre en Suisse, miam ! Il y a l’eau à gogo, l’électricité à me voici, me voilà et d’excellents hôpitaux. Pourquoi voulez-vous qu’on reste avec vous dans la misère bien entretenue du Cameroun ? Tsuip ! », poste l’écrivaine Calixthe Beyala sur son mur Facebook, le 26 décembre 2022.
Elle dénonce dans la foulée, les frustrations dans plusieurs nominations dans notre pays. « Quand des dirigeants du Cameroun ne nomment à des postes importants que ceux de leur région, il est normal que naissent les frustrations. Les révolutions naissent des frustrations individuelles qui se connectent entre elles pour devenir collectives. Alors, le bourgeois et l’ouvrier se retrouvent dans les mêmes arcanes. Non au Royaume du Cameroun »
Ce texte est assurément une réponse à ceux qui pensent que ces sorties multipliées et critiques sont le fruit d’une frustration personnelle qu’elle refoule.