Indexé dans une affaire de supposée fraude électorale, dans une récente sortie de Maurice Kamto, l’ancien député de la Vina Ali a invité le président du MRC à plus de rigueur et de respect dans les débats politiques, lui rappelant que les Camerounais attendent de leurs leaders de la hauteur et un sens de la responsabilité.
Sur la base d’une vidéo en circulation sur la toile, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto a fait une sortie dans laquelle, il accuse Ali Bachir deuxième président de la section RDPC de Vina par ailleurs membre du Comité central du parti au pouvoir, de préparer une fraude électorale pour 2025. En réponse de cette accusation le cadre du RDPC a indiqué ne pas être concernée par ces accusations. Il parle d’un grossier montage.
Lui qui ne reconnait pas être derrière l’établissement et la délivrance massive des CNI dénonce la facilité avec laquelle Maurice Kamto a pris pour vérité, le commentaire de la vidéo. Celle-ci montre un homme vêtu de la tenue de campagne du président Paul Biya au scrutin de 2018. Il a devant lui un lot de CNI. Le cadre du parti proche du pouvoir s’étonne des déclarations de l’opposant qui n’a pas pris la précaution de vérifier l’authenticité de la voix, de l’image ou encore qui soutient les accusations sans passer par une enquête.
« Quoi qu’il en soit, je tiens à affirmer sans équivoque que je ne suis ni de près ni de loin concerné par cette photo que j’ai découverte sur internet, et ma pratique honorable de la politique depuis bientôt 34 ans, avec plusieurs mandats du peuple, m’éloigne des opérations scabreuses qui sont décrites dans ce montage grossier et insipide en circulation. », peut-on lire dans son communiqué en date du 22 décembre.
L’homme politique a profité de cette occasion pour réitérer son engagement au sein du RDPC, parti qu’il défend pour ses valeurs de transparence et d’équité. « Grâce au leadership de Son Excellence Paul Biya, le RDPC a toujours remporté ses victoires électorales de manière légitime, sans avoir recours à la fraude », insiste-t-il, tout en rappelant que son propre mandat de 17 ans à l’Assemblée nationale est le fruit d’un travail de terrain auprès des populations de la Vina.
S’adressant plus largement à l’ensemble de la classe politique, Ali Bachir a invité à plus de rigueur et de respect dans les débats politiques, soulignant que les Camerounais attendent de leurs leaders de la hauteur et un sens de la responsabilité. Il critique ce qu’il qualifie de « logique populiste », qui selon lui, ne fait que diviser et polluer l’espace public, à l’aube d’importantes échéances électorales prévues en 2025 et 2026.