La romancière rappelle que la Fecafoot est la propriété du Cameroun et non d’un individu.
L’écrivaine franco-camerounaise Calixte Beyala a révélé sur son compte Facebook dans la soirée du dimanche 21 août 2022, avoir été agressée par un fanatique de Samuel Eto’o Fils, le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), sans décliner l’identité de son agresseur.
« Désolée d’écrire ces mots ce soir, car un supporter d’Eto’o m’a agressée, ce qui est inadmissible… je ne m’occupe pas des affaires du football qui au Cameroun, est une affaire d’influenceuses et autres. », écrit-elle.
La romancière revient sur la guerre qui oppose les partisans du président de la Fecafoot à l’ancienne équipe dirigeante. Elle rappelle que « la Fecafoot n’est qu’une association, elle n’est pas une institution. Elle est la propriété du Cameroun et non d’un individu fusse-t-il Eto’o ! », renchérit l’auteure de « Les honneurs perdus », comme pour signifier qu’avant Eto’o, il eut des présidents à la fédération camerounaise et qu’après lui, il y en aura bien d’autres. Pour elle, le football camerounais ne se résume pas en la seule personne d’Eto’o. « Le Cameroun a connu d’autres géants du football. Je pense à Milla et bien d’autres. Leur rôle a été d’unifier le Cameroun autour d’un idéal commun et non l’exaltation à outrance d’une personnalité qui peut à la longue apparaître comme un pervers narcissique. Un peu de paix dans les esprits au Cameroun », conclut Calixte Beyala.