Les chiffres sont dévoilés par le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA en anglais) a enregistré une centaine de personnes nouvellement déplacées du fait de l’insécurité dans la région de l’Extrême-Nord. « Le 1er mai, les attaques répétées de groupes armés non étatiques et le conflit intercommunautaire ont contraint 108 personnes à se déplacer de Zamalda à Mokolo, dans le département du Mayo-Tsanaga », rapporte OCHA dans une note du 12 mai.
A en croire l’organisme onusien, la région de l’Extrême-Nord abrite environ 297 000 personnes déplacées internes à cause des exactions de Boko Haram.
Le département du Mayo-Tsanaga, frontalier avec le Nigeria voisin, subit régulièrement des incursions d’hommes armés affiliés à la secte terroriste Boko Haram.
« Les personnes déplacées à Mokolo vivent dans des conditions de surpopulation et sont exposées à la pluie. Leur déplacement ayant été brutal, elles ont un besoin urgent de nourriture, d’articles ménagers et d’abris », souligne OCHA dans sa note.