Samuel Eto’o Fils pense que ses adversaires ont fait de son départ un objectif à atteindre.
Dans le discours qu’il a prononcé le lundi 10 octobre pour ouvrir les travaux de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qui se tienne à Mbankomo dans la périphérie de Yaoundé, Samuel Eto’o a tiré à boulets rouges sur ses adversaires. Le président de la Fecafoot est persuadé que ces derniers n’ont qu’une seule ambition : prendre en otage le football camerounais.
Pour parvenir à leur fin, Samuel Eto’o Fils est convaincu que ses adversaires ont fait de son départ un objectif à atteindre. « Ils cherchent à arrêter ce que nous faisons. Ainsi, ont-ils saisi la justice arbitrale pour obtenir l’élimination par voie judiciaire de celui qui les empêche de poursuivre la funeste œuvre quitte a réduit notre football à sa plus simple expression. Dommage pour eux, ça n’a pas marché », déclare l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun.
Il fait sans aucun doute allusion à un groupe d’acteurs du football local qui ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir le départ de Samuel Eto’o Fils. Dans leur plainte qui date de novembre 2022, ces acteurs motivent leur demande en rappelant que Samuel Eto’o Fils a été condamné à 20 mois de prison ferme par un juge espagnol alors que l’article 46 des statuts de la fédération prévoit que « le poste de président sera considéré comme vacant en cas de décès, de démission, ou s’il est empêché de façon permanente d’exercer ses fonctions officielles ou en cas d’éligibilité en cours de mandat ».
Le TAS a refusé de se prononcer sur la vacance à la tête de la Fecafoot. Pour les arbitres du TAS, c’est à l’assemblée générale qu’il revient de faire cette constatation. Sauf que cette instance acquise à la cause de Samuel Eto’o n’envisage pas de se prononcer sur cette question. La preuve, la vacance du président n’est pas inscrite à l’ordre du jour de cette assemblée générale extraordinaire qui se tient cette semaine à Mbankomo.