L’éminent confrère de Radio France Internationale a exalté dans un tweet ce lundi 17 octobre 2022, les diligences mises en œuvre par l’administration de la police pour apporter des solutions efficaces à cette problématique.
Il n’est pas fréquent de voir Alain Foka complimenté le Cameroun. Le confrère en service à Radio France Internationale (Rfi) par le biais d’un tweet a salué la révolution observée dans la production des passeports camerounais.
« Un passeport en moins de 48h. C’est devenu réalité au Cameroun. Sans gombo, sans humiliation. Incroyable dans ce pays où le précieux document faisait l’objet d’un intense commerce depuis des décennies. Bravo pour cette révolution », a tweeté Alain Foka.
L’éminent journaliste, avare en compliments, qui plus est au crédit des régimes en place en Afrique, appelle de tous ses vœux la manifestation de cette révolution pour la carte nationale d’identité. « A quand la carte nationale d’identité simplifiée ? », s’interroge-t-il, offusqué de voir que l’établissement de ce titre identitaire continue de constituer un calvaire pour les citoyens.
On a en mémoire, la polémique née la semaine dernière, d’une scène de violence dans un commissariat à Foumbot, dans la région de l’Ouest, entre un usager et des agents de ladite unité de police, en raison de l’extension insupportable des délais de production du document. En effet, les soucis pour l’obtention des CNI ont été remis sur la place publique la semaine dernière avec l’affaire de l’homme qui a saccagé le commissariat de Foumbot à l’Ouest. Foundikou Daouda qui a été déféré à la prison de Foumbot est entré dans une colère noire parce qu’il lui a été dit que sa CNI n’est toujours pas disponible. On apprend que ça faisait déjà 3 années qu’il attendait d’entrer en possession de cette pièce. Certains camerounais ont plaidé en sa faveur en faisant appel aux circonstances atténuantes.