Une famille soupçonne l’hôpital régional de Ngaoundéré d’avoir trafiqué les organes de leur fille
Dans la nuit du 08 mai 2023, Rougayatou Goni, 23 ans, a été admise aux services d’urgence de l’Hôpital régional de Ngaoundéré. Là bas, une série d’examens lui ont été prescrite, conditionnant les soins, rapporte le lanceur d’alerte Boris Bertolt.
Lesdits examens ayant été fait le 09 mai 2023, le service de laboratoire a traîné à les remettre, après insistance de la famille. C’est plutôt une des infirmières qui est allée les récupérer aux environs de 16 heures. Vers 18 heures, le même service de laboratoire est revenu effectuer des prélèvements sur la main de Dame Rougayatou Goni en coupant une partie de sa peau, puis au niveau de ses oreilles en appliquant une pression insistante jusqu’à ce que du sang apparaisse.
Lorsque la famille a demandé des explications, le personnel médical est resté silencieux. La famille affirme que Dame Rougayatou Goni se portait très bien et était consciente avant ces procédures.
Le lendemain, la respiration de Rougayatou Goni a commencé à changer et la famille apprend qu’elle est décédée. L’équipe demande avec insistance à toute la famille de libérer la salle pour la désinfecter et de la laisser seule. Ils rassurent à son frère de finaliser le paiement des factures pour venir récupérer le corps. Après avoir finalisé le processus des factures, la famille revient trouver que le corps avait disparu. Elle demande, on leur fait savoir que le corps est à la morgue.
Arrive à la morgue, le morguier refuse de le remettre conditionnant la présence d’un officier de police. Les responsables demandent à la famille d’aller déclarer auprès des autorités de police, pour ouverture d’une enquête, comme sa mort fait suite à une agression et de ce fait, la famille doit patienter. Cependant, Ils promettent de rappeler dès que possible pour récupérer ledit corps.
Ces événements suscitent de graves préoccupations quant à une éventuelle implication dans le trafic d’organes. Pour l’heure, il s’agit d’allégations qui n’ont pas encore été confirmées. Ce n’est pas la première fois que des accusations similaires sont portées à l’endroit d’une institution sanitaire. L’hôpital général de Yaoundé a également fait face à des accusions de trafic d’organe sur une jeune patient en 2021.