Après son exclusion du MRC, les prétendants ne manquent pas pour l’ancienne vice présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Le Directoire du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a prononcé l’exclusion de Me Michèle Ndoki. Dans une décision en date du 6 juillet (rendue publie le 13 juillet), l’organe disciplinaire du MRC a prononcé l’exclusion de l’avocate Michèle Ndoki, une des Vice-présidentes du parti. Il est notamment reproché à cette dernière de refuser de se conformer à la ligne politique et à la discipline de la formation présidée par le Professeur Maurice Kamto.
A peine écarté du parti de la renaissance, Me Michèle Ndoki a déjà des propositions pour relancer sa carrière politique.« Sachant la place qu’occupe le talent et la compétence dans les rangs du PCRN, je sais qu’un profil comme celui de Me Ndocki sera très bien à sa place au sein de notre appareil politique essentiellement constitué de personnes de bonne volonté de la même génération encadrées par des aîné.e.s doué.e.s de positivité » , a écrit William Bayiha, chargé de mission au Cabinet du président national du PCRN.
Et de conclure : « Dans l’esprit de la réconciliation nationale que martèle le président national du PCRN l’honorable Cabral Libii, chaque Camerounaise et chaque Camerounais a une place au sein du projet cabraliste. Pour ce qui est spécifiquement de Me Ndocki, je puis dire que les portes du PCRN lui sont grandement ouvertes ».
Un appel de pied qui pour l’heure n’a pas encore eu échos. Michèle Ndoki ne s’est pas encore officiellement exprimée suite à son exclusion. Déclarée candidate pour des élections à la tête du parti dirigé par Maurice Kamto, la femme de droit a provoqué l’ire du leader du parti. Mais sa popularité politique, lui donne la possibilité de rebondir très rapidement au sein d’un autre parti politique.