Cameroun : Parti de zéro à héros, Francis Ngannou pense déjà à sa reconversion

Francis NgannouFrancis Ngannou

Francis Ngannou

Le creuseur de sable au Cameroun son pays natal, devenu l’un des champions sportifs les mieux payés au monde, s’est inscrit à l’Université Harvard aux Etats-Unis pour le programme Business of entertainement, media, and sports ( BEMS)

Parti de zéro à héros, grâce à ses efforts, sa foi, son courage extraordinaire et ses exploits, Francis Ngannou pense déjà à sa reconversion. Le combattant le plus fort au monde, âgé de 36 ans, s’est inscrit à un programme spécialisé de la Harvard business school pour apprendre comment gérer les affaires.

Sur le site de cette institution de réputation mondiale, le cours pour lequel Francis Ngannou répond présent, est décrit de la manière suivante :

« Nulle part l’impact de la technologie numérique n’a été ressenti plus profondément que dans le monde du divertissement, où elle a radicalement changé la façon dont les produits sont développés et gérés, et la façon dont les talents se connectent avec le public. Dans ce cours de gestion du divertissement, vous découvrirez de nouvelles approches pour générer des revenus et réussir dans l’environnement de divertissement d’aujourd’hui. Grâce à un examen approfondi des raisons pour lesquelles certaines entreprises créatives prospèrent tandis que d’autres ne survivent pas, vous apprendrez quand faire des paris plus petits par rapport aux blockbusters, la meilleure façon de capitaliser sur les perturbations du marché et comment établir un avantage concurrentiel à long terme. Mettant l’accent sur les obstacles auxquels sont confrontés les décideurs de l’industrie du divertissement, ce programme vous aidera à développer et à exécuter des stratégies commerciales plus efficaces. Vous débattrez et analyserez les tendances commerciales et technologiques qui redéfinissent l’industrie – du point de vue du producteur de contenu, du revendeur / agrégateur de contenu, du gestionnaire de talents et du consommateur – tout en apprenant à lancer et à gérer des produits et des portefeuilles créatifs de manière plus stratégique. »

Au premier jour de classe le 02 juin 2023, le célèbre sportif camerounais a été contraint de faire un show d’entrée. Francis Ngannou a alors choisi lui-même d’interpréter l’hymne national de son pays.

Pendant cette exécution, il a chanté faux à certains endroits. Par exemple, au lieu de « Te servir que ce soit leur seul but », il a dit « Te servir que ce soit le servir ». Il a aussi laissé échapper de sa bouche « Terre patrie, terre chérie » à la place de « chère partie, terre chérie ».

Francis Ngannou s’est retrouvé sous le feu des critiques à la suite du partage de sa prestation sur les réseaux sociaux.

Ses critiques ont estimé qu’il avait manqué à son devoir civique et moral. En marge des lynchages, le camerounais le plus fort au monde a aussi reçu le soutien des compatriotes qui le félicitent d’avoir saisi l’occasion pour faire flotter les couleurs vert-rouge-jaune du Cameroun à l’étranger.

Francis Ngannou n’est pas resté insensible aux différents retours. Dans un direct ce dimanche sur sa page facebook, il a d’abord expliqué le commentaire il s’est retrouvé au-devant de la scène aux côtés d’une vingtaine de nationalités, avant de répondre aux critiques.

« Je suis à Harvard au milieu de la salle et il y a les gens de vingt-deux nationalités qui se sont tous levés pour chanter l’hymne national du Cameroun. Mais tout ce que certains ont vu, c’est “terre patrie” c’était ça leur seule remarque. Ils n’ont pas remarqué que tout le monde s’est levé dans la plus vieille institution des États-Unis pour l’hymne national du Cameroun. Sachez une chose, j’aurai pu chanter le ben-skin ou le bit-kussi. C’était mon chaud à l’heure-là » a expliqué Francis Ngannou.

CIN

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