Patrice Motsepe, actuel dirigeant de la CAF a pris part le vendredi dernier à Garoua, à la cérémonie d’inhumation de l’ancien président de l’instance faitière du football africain, Issa Hayatou. Lors de son intervention, il a profité pour interpeller publiquement Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), au sujet de son bras de fer avec le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi.
Issa Hayatou repose désormais sous la terre à l’a vu naitre il y a 78 ans. La cérémonie en hommage à Issa Hayatou, décédé le 8 août 2024 à Paris des suites d’une maladie, a constitué un moment de retrouvailles entre les différents acteurs du football local et international. Tous prennent part aux obsèques de l’ancien président de la CAF Issa Hayatou décédé le 8 août dernier en France. Ils rendent un dernier hommage au prince qui aura marqué le football africain à l’issue d’une présidence d’une trentaine d’années à la Confédération. Parmi les témoignages rendus à l’illustre dirigeant sportif, celui de Patrice Motsepe, actuel président de la CAF retient l’attention en raison de la remise sur le tapis de la crise entre le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe a demandé « à la Fécafoot de travailler en synergie avec le gouvernement, et vice-versa ». « Je demande à Samuel Eto’o président de la FECAFOOT de toujours travailler en synergie avec le gouvernement Camerounais, principalement avec le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi pour toujours porter plus haut le football camerounais », a indiqué Patrice Motsepe. Selon Patrice Motsepe, l’entente cordiale entre la fecafoot et le gouvernement serait « le plus bel hommage que le Cameroun peut rendre à Hayatou, le leader et le rassembleur ».
Une déclaration qui peut surprendre, d’autant que l’Exécutif semble avoir pris le dessus sur la Fecafoot en nommant un nouveau sélectionneur, Marc Brys, ainsi qu’un nouveau staff, tout en refusant catégoriquement tout compromis. Une ingérence étatique qui est pourtant officiellement condamnée par la FIFA.