Le Parti Social pour la Gouvernance (PSG) est le nom donné à cette formation politique en gestation, à l’initiative d’Emmanuel Kueka, ancien militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans la région de l’Ouest.
L’opération de renouvellement des organes de base à l’Ouest natal de Maurice Kamto fait des victimes. C’est dans cette lancée que certains militants et cadres de cette formation politique ont donné une conférence de presse pour dénoncer la « dictature » au sein du Mrc. Le projet est porté par des anciens militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dont l’un d’eux, Emmanuel Kueka, a été exclu du parti de Maurice Kamto à l’Ouest.
Ce dernier a confié chez nos confrères de Stopblablacam que les statuts les statuts et le programme de ce parti politique en gestation sont en cours d’écriture, et qu’à l’issue de cette étape, le dossier sera déposé auprès des services du ministère de l’Administration Territoriale pour la légalisation. « On ne veut rien faire dans la précipitation parce que c’est un projet sérieux. On prend le temps de bien faire », a indiqué Emmanuel Kueka, qui assurera à n’en point douter le leadership de cette formation politique.
Il fait en effet partie des frustrés du MRC, qui espéraient grandir en politique en briguant un poste électif à l’occasion des élections législatives et municipales de février 2020. Mais le patron politique du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) avait annoncé le boycott de son parti. Faisant des mécontents, qui ont pour certains, décidé de claquer la porte à l’instar de Célestin Djamen, qui a lancé son propre parti politique dans la foulée, dénommé Alliance patriotique républicaine (APAR).
« Je dépose cette carte, même comme on dit que c’est une fausse carte, et que je ne suis pas membre du MRC, solennellement je dépose cette carte, et je ne fais plus partie de ce parti des brigands », lance une désormais ex-militant de Kamto, lors de la conférence de presse. Ces militants sont des pionniers du Mrc dans la région de l’Ouest. Ils accusent Kamto et son directoire, d’imposer les dirigeants, au mépris des cadres du terrain.
C’est ainsi que des listes ont dû être suspendues par le directoire pour dit-on, favoriser la liste concurrente, conduite par André Marie Tassa. Les quatre motifs brandits pour écarter ces listes considérées comme des motifs passent partout, ont été utilisé dans quasi toutes les circonscriptions, qu’il s’agisse de l’unité de base, de la fédération communale, de la fédération départementale, ou de la fédération régionale.