La lutte contre le terrorisme dans la région septentrionale du Cameroun continue de porter ses fruits avec la reddition de 263 anciens soldats de la secte terroriste Boko Haram. Cette vague de défections s’est déroulée entre le 10 et le 17 juillet dans la région du secteur 1 de la Force multinationale mixte (FMM) située au Cameroun.
La première vague était composée de cinq terroristes provenant de Wulgo, à la frontière avec le Nigeria. Quelque temps plus tard, 19 autres anciens soldats ont rendu leurs armes dans la même zone, dans le village de Madaya. La vague s’est poursuivie jusqu’au 17 juillet, avec un total de 263 soldats qui se sont rendus aux troupes de l’opération Hadin Kai. Selon nos confrères de TéléAsu, ils sont tous issus des communautés nigérianes.
Présent au Nigeria depuis des années 2000, Boko Haram attaque aussi le Cameroun, le Tchad, le Niger depuis l’année 2015. Les attaques répétées du groupe terroriste dans les différents Etats ont déjà occasionné des milliers de morts et d’importantes pertes matérielles et financières.
La force multinationale mixte (FMM) poursuit son assaut contre Boko Haram avec l’opération Lake Sanity 2. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et diffusée par la télévision nationale tchadienne, des dizaines de villageois crient qu’au moins deux douzaines de leurs proches sont morts lors d’attaques contre des villages situés le long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, et que 12 autres personnes ont été blessées. La FMM mis en place pour lutter contre le terrorisme au Nigeria, au Tchad, au Cameroun et au Niger a déclaré que les morts vus dans la vidéo faisaient partie de plus de 70 terroristes de Boko Haram et de l’État islamique neutralisés.