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Cameroun – Tueries d’Ekondo Titi: l’Union européenne « condamne fermement », exige « fermeté contre les auteurs et justice pour les victimes »

par Theophile
Un batiment du lycée d'Ekondo Titi après l'attaque

La représentation diplomatique de l’Union européenne(UE) au Cameroun a réagi à cet incident tragique sur son compte twitter le 24 novembre 2021.

La communauté éducative du Cameroun porte le deuil de l’assassinat à la bombe, le mercredi 24 novembre 2021, de trois élèves et une enseignante du GBHS d’Ekondo Titi, une localité située dans le département du Ndian, région de l’Extrême-Nord. Cet acte de barbarie qui a consisté pour des hommes armés non encore identifiées, d’ôter la vie à 4 personnes à travers l’usage d’Engins Explosifs Improvisés (EEI), est bien plus qu’une simple tuerie.

Dans un communiqué, la représentation diplomatique de l’Union européenne au Cameroun a évoqué sa tristesse après cette violente attaque perpétrée et ayant causé la mort de quatre personnes dont 3 élèves.

« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris l’attaque ayant fait, ce 24/11, quatre (4) morts dont trois (3) élèves et une vingtaine de blessés au Lycée bilingue d’Ekondo-Titi (Sud-Ouest). L’Union européenne 🇪🇺 condamne fermement ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des populations civiles », indique la représentation diplomatique dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.

L’Union européenne réclame « justice pour les victimes pour le retour d’une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », peut-on y lire.

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore réagi à cette tragédie. Les blessés sont internés à l’hôpital. Dans toute la ville et même dans la région, c’est la psychose totale.

Les régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sont en proie à une violente crise sécessionniste depuis la fin de l’année 2016. Selon l’ONU, le conflit armé a déjà causé la mort de plus de 3000 personnes. Par ailleurs, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été contraintes de se déplacer.

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