Classé pays le plus corrompu du monde en 1998 et 1999 par Transparency international (TI), le Cameroun est désormais à la 36e place en 2021. Il est classé 144è sur 180 États et territoires évalués, avec un score de 27 sur 100. Soit un bon de deux points en avant par rapport à 2020.
Le Cameroun fait des efforts remarquables au fil des années dans la lutte contre la corruption. Selon la Banque mondiale, « une légère baisse de la corruption a été enregistrée en 2021. Les rapports de la commission nationale anti-corruption (CONAC) ces dernières années font ressortir un saut qualitatif dans la lutte contre cette gangrène au Cameroun.
« Stratégies et mécanismes pour une gestion transparente des fonds destinés à la COVID 19 ». C’est le thème de la 6e journée africaine de lutte contre la corruption célébrée par le Cameroun ce 11 juillet. Occasion pour le président de la Commission nationale anti-corruption du Cameroun, le Révérend Dieudonné Massi Gams de réitérer la détermination de la CONAC créée le 11 mars 2006 à endiguer cette pratique qui tire l’économie vers le bas. En effet, l’assainissement des finances publiques, a permis à l’Etat de réaliser des gains importants au Trésor public.
Classé pays le plus corrompu du monde en 1998 et 1999 par Transparency international (TI), le Cameroun est désormais à la 36e place en 2021. Il est classé 144è sur 180 États et territoires évalués, avec un score de 27 sur 100. Soit un bon de deux points en avant par rapport à 2020. Des chiffres encourageants qui traduisent selon la Banque mondiale, « une légère baisse de la corruption sur le long terme ces dernières années ». Mais les défis majeurs restent à relever, indique l’institution de Bretton Woods qui conseille au Cameroun d’engager des réformes structurelles pour lutter efficacement et durablement contre la corruption.
Entre 2011 et 2017, la CONAC a réalisé des gains de 1652,5 milliards Fcfa grâce à la collaboration du tribunal criminel spécial et de la Cour Suprême. En 2018, elle a enregistré 23 048 dénonciations et 17350 en 2019 contre 482 en 2011.
En 2020, la CONAC enregistre 2470 appels ayant un lien direct avec les actes de corruption; soit 17% contre le ministère des Transports. Puis, le ministère des Domaines et des affaires foncières (14,60%), les forces du maintien de l’ordre (13,60%), le ministère des Finances (12,60) et le ministère de la Justice à travers ses différents démembrements (11,30%). La même année, le Trésor public a subi un préjudice financier de plus de 17,6 milliards Fcfa du fait de la corruption et des affaires connexes.
La même année, le Trésor public a subi un préjudice financier de plus de 17,6 milliards FCFA du fait de la corruption et des affaires connexes. Conformément à ses missions, la CONAC rend public chaque année, un rapport sur la lutte contre la corruption au Cameroun. Si les résultats sont jugés encourageants, l’assainissement devra s’intensifier car l’objectif zéro corruption est loin d’être atteint. Les dénonciations se font via le numéro vert: 1517.