« Le port du masque n’est pas levé, mais n’est plus obligatoire, notamment dans les espaces ouverts. Cependant, dans les espaces clos, les citoyens qui le souhaitent peuvent porter cet outil de protection », a déclaré le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, lors d’une audience qu’il a accordée, le 18 août, au directeur général de l’hôtel Hilton, Julien Besançon. Pourtant, quelques semaines avant, le Minsanté réitérait encore l’importance du strict respect des mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, notamment le port du masque.
Des discours contradictoires, alors que récemment encore, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, rappelait que le port du masque demeure « obligatoire » dans tous les espaces publics au Cameroun et invitait son gouvernement à inciter davantage les populations à arborer cette protection en public.
Le port du masque est obligatoire depuis le 13 avril 2020 dans tous les lieux publics, même si cette obligation est peu suivie dans l’ensemble. Cette mesure fait partie des 20 mesures instruites par le chef de l’État pour freiner la propagation de la Covid-19.
Lors de son message à la nation à l’occasion de la fin d’année 2021, le président a précisé qu’il était « impératif » de « continuer à respecter les règles d’hygiène et les mesures barrières, telles que le port du masque dans tous les lieux publics ou la distanciation physique ».
Au début de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020 au Cameroun, le gouvernement affirmait que les masques devaient être réservés aux soignants et aux malades. Avant de généraliser son port à l’ensemble de la population, un mois plus tard. Certaines administrations, institutions et entreprises imposent toujours le port du masque pour accéder à leurs services.
SBBC