Une attaque séparatiste a été enregistrée dans la nuit du 7 au 8 juin dans la localité de Njitapon située à la frontière des régions Ouest et Nord-Ouest sur les bords du lac Bambalang. D’après des sources sécuritaires, cinq éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la Gendarmerie nationale (GPIGN), une unité d’élite de ce corps, ont été tués.
Les mêmes sources rapportent que l’attaque a eu lieu entre minuit et 3h. Le poste de gendarmerie aurait été attaqué à la roquette et réduit en cendres avec comme bilan cinq gendarmes tués, dont le lieutenant qui commandait ce détachement. Les corps auraient par ailleurs été brulés par les miliciens. L’on enregistre cependant deux survivants transportés dans un centre hospitalier.
Aucun mort rapporté du côté des assaillants qui se seraient repliés à Bambalang, dans la région du Nord-Ouest alors que les renforts continuaient d’affluer sur les lieux de l’attaque.
Des informations, que SBBC n’a pas pu confirmer de sources indépendantes, font également état de ce que cette attaque a été menée par « General No Pity », chef de milice à la tête du groupe séparatiste « Marines of Bambalang ».
« General No Pity » est activement recherché par l’armée depuis le 16 septembre 2021. Ce jour-là, une patrouille d’une quinzaine de soldats du Bataillon d’intervention rapide (BIR) est tombée dans une embuscade tendue par ce chef de milice. Tous ont été tués. Depuis lors, l’armée n’a eu de cesse de traquer Mbashie Clement, jeune homme d’une trentaine d’années plus connu sous le pseudo « General No Pity ».
SBBC