Dans une « déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général », du 7 novembre, le bureau du Secrétaire général de l’ONU rapporte que le patron de cette institution internationale « condamne fermement l’attaque du 6 novembre contre des civils à Egbekaw, dans le district de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest ».
« Le Secrétaire général souligne que les attaques à l’encontre des populations sont inacceptables. Il présente ses plus sincères condoléances aux familles affectées et demande au gouvernement camerounais de mener une enquête et de veiller à ce que les responsables répondent de leurs actes« , peut-on lire dans le communiqué d’Antonio Guterres.
Le diplomate portugais a exhorté les parties en conflit au Cameroun à trouver une issue pacifique à cette crise qui depuis de nombreuses années déjà. Au cours de l’attaque d’Egbekaw, 25 personnes ont été tuées, dont 5 femmes et un enfant et 9 blessées, d’après un bilan officiel. Dans une sortie le 07 novembre 2023, le ministre de la Communication attribue la tuerie à la milice séparatiste Manyu Unity Warriors, « un groupuscule sécessionniste terroriste affilié à la nébuleuse dite Ambazonian Defense Forces ».