De l’aveu du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, « en 2017, le nombre d’inscriptions dans les écoles de la région du Nord-Ouest était de 220 000 ». En 2022, ces inscriptions sont de 60 462, soit une chute de 72 % due au conflit entre l’armée et les groupuscules armés d’inspiration séparatiste. En révélant ces chiffres le 4 août dernier lors de la 4e session du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national, le Premier ministre a indiqué qu’« il s’agit d’un progrès remarquable et énorme ». C’est que, comparé aux statistiques de la période 2017 – 2019, le nombre d’inscrits dans les écoles connaît une tendance haussière. « Ce chiffre a chuté à 45 000 en 2018 et à 24 350 en 2019 », détaille le PM. « La région du Sud-Ouest connaît le même essor », se félicite Dion Ngute sans révéler les chiffres.
De manière globale, le PM fait savoir que dans les régions du Nord-Ouest du Sud-Ouest, les inscriptions dans les écoles sont passées de 185 008, pour l’année scolaire 2018/2019, à 194 482 pour l’année qui vient de s’achever. De 2019 à 2020, elles étaient de 123 909.
Dans les établissements d’enseignements secondaires, l’on note également une légère embellie par rapport à l’année 2017 lorsque le conflit se déclenche. D’après le chef du gouvernement, les inscriptions se chiffraient à 42 992 au cours de l’année scolaire 2018/2019. « L’année académique 2019/2020, a en effet été extrêmement difficile et mauvaise », regrette le PM qui révèle que les inscriptions étaient de 54 834. Pour l’année qui vient de s’achever, les inscriptions se sont établies à 91 797.
« En résumé, de nombreuses institutions académiques ont rouvert leurs portes. Les écoles des villes principales et de nombreuses banlieues sont opérationnelles. Cette année l’examen GCE s’est déroulé dans la sérénité », a constaté le PM, pour qui « la situation change radicalement et positivement chaque jour ».
SBBC