Le mystère reste entier sur le sort de l’animateur Martinez Zogo, introuvable depuis plusieurs jours
On est toujours sans nouvelle de Martinez Zogo (photo). L’animateur radio a disparu des radars dans la soirée du 17 janvier dernier à Yaoundé.
« Les réseaux sociaux font état de l’enlèvement de l’animateur radio Martinez Zogo par des hommes non identifiés. J’apporte mon réconfort à sa famille et demande aux autorités compétentes de faire le nécessaire pour élucider cette situation inacceptable », a twitté l’opposant Maurice Kamto.
Ce dernier reprend une version abondamment relayée sur les réseaux sociaux, qui laisse entendre que Martinez Zogo aurait été enlevé par des hommes cagoulés et amené vers une direction inconnue. Plusieurs tenants de ce scénario croient aussi savoir le mobile de cet « enlèvement ». Ces derniers sont convaincus que la disparition de Martinez Zogo a tout à voir avec le fait qu’il accablait l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga qu’il présentait comme l’un des prévaricateurs des chapitres 94, 57 et 65 du budget national.
Selon une sortie de l’écrivaine dans les réseaux sociaux depuis l’annonce de la disparition du journaliste,Calixte Beyala promet à Martinez ZOGO qu'”…au cas où il l’arriverait quelque chose, tout son peuple sera debout comme un seul homme”
“Martinez Zogo aurait disparu ? Vous avez dit disparu ????
Cher Martinez Zogo, mon cher frère de la Lékié,
Alors qu’ils avaient monté tout un scénario pour faire croire que je t’avais payé pour insulter la femme d’un certain dominant, je te croisais pour la première fois lorsqu’un d’un dominant a volé mon terrain.
Tu t’en vins spontanément à l’hôtel pour me porter secours. Je te posais devant témoin la question suivante : ” nous connaissions-nous ? ” tu me répondis : ” Je ne vous ai jamais vue, même pas en rêve.”
Tu fus interloqué par mes révélations, secoua la tête et me donna les noms de ceux qui t’avaient renseigné.
Depuis ce temps, des mois peuvent passer et puis un jour, un petit bonjour grande soeur, que j’accueillais toujours avec joie.
Ce matin, l’on me réveilla avec fracas pour me dire que tu avais disparu. Qu’auparavant, la voiture de ta femme avait été saccagée.
Je te promets, qu’au cas où il t’arriverait quelque chose, tout ton peuple sera debout comme un seul homme.
En attendant, j’espère un de tes “Bonjour grande soeur” en consultant mon portable tard dans les après-midi.
Calixte Beyala”