Le magistrat municipal crie à une cabale lancée contre lui par ses détracteurs.
Dans une note de dénonciation publiée le 17 août dernier, Alphonse Ayissi Abena, président exécutif de la FOCACO accuse le maire de Douala 1er d’interdire l’ascenseur aux usagers. La La Fondation camerounaise des consommateurs (FOCACO), indique son président, a reçu de plusieurs usagers (femmes enceintes, personnes âgées, personne à mobilité réduite) des plaintes dénonçant l’interdiction d’accès à l’ascenseur qu’abrite l’hôtel de ville de la mairie de Douala 1er, un bâtiment R+4 où les services essentiels y compris le cabinet du maire se trouvent au dernier étage.
La Fondation camerounaise des consommateurs exige, en vertu de la loi du 6 mai 2011 portant protection du consommateur au Cameroun, que « l’accès à l’ascenseur soit ouvert sans délai à tous les usagers et prioritairement aux femmes enceintes, personnes âgées, personnes à mobilité réduite afin de garantir et sécuriser leur mobilité verticale ».
«L’ascenseur de l’hôtel de ville de cette commune est un bien public dont l’acquisition et l’installation ont été financées intégralement par les deniers publics. Le maire Lengue Malapa et ses collaborateurs ne peuvent pas s’arroger le droit de l’utilisation exclusive de cet équipement », ajoute-t-elle.
Dans cette mise au point publiée le 19 août 2021, le maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er rejette les accusations portées contre lui par le président de la Fondation camerounaise des consommateurs
«L’accès à l’ascenseur de la mairie de Douala 1er n’est pas exclusivement réservé au maire. Le chef de l’exécutif municipal, ses adjoints et tous les chefs de services disposent chacun d’un ‘’pass’’ électronique leur conférant usage intégral de cet engin de facilitation de la mobilité », rappelle dans une mise au point la cellule de communication du maire Jacques Lengue Malapa.
Le service de communication précise que « des agents de la police municipale de la mairie de Douala 1er sont sans discontinuer en faction dans le hall de l’immeuble non loin de l’ascenseur afin d’y faciliter l’accès aux personnes vulnérables, âgées et handicapées ».
Par ailleurs, le maire Malapa voit derrière la dénonciation de Fondation camerounaise des consommateursune cabale ciblée initiée par « des personnes en perte de vitesse politique », surtout qu’elle intervient en pleines opérations de renouvellement des organes de base du RDPC (parti au pouvoir) dans section du Wouri I dont Jean Jacques Lengue Malapa est le président. Aussi, « la mairie de Douala 1er et son exécutif se réservent le droit d’user de toutes les voies de recours légales contre ces allégations mensongères et attentatoires ».