Echanges économiques en Afrique centrale: il faut harmoniser les procédures
Echanges économiques en Afrique centrale: il faut harmoniser les procédures. Des experts du comité de rationalisation réunis depuis hier à Yaoundé, en prélude à la rencontre des ministres des finances et de l’intégration lundi prochain.
L’Afrique centrale compte trois communautés économiques (, Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, (CEEAC), Communauté économique des pays des grands lacs, (CEPGL), regroupant 11 Etats.
Ce qui pose un problème d’harmonisation de certaines procédures. D’où la création du comité de pilotage de rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer-Ac). L’objectif ici est de mettre en place des mécanismes pour faciliter le processus d’harmonisation et de coordination au sein des communautés économiques régionales (Cer) et entre elles. Il est question à long terme d’avoir une seule Cer Afrique centrale.
La 4e réunion du Copil/Cer-Ac, se prépare actuellement à Yaoundé. La présidence de cette instance communautaire est assurée par le au Cameroun depuis octobre 2009.
Et depuis hier en effet, les experts de cette instance sont réunis pour élaborer un ensemble de propositions qui seront soumises à l’attention des ministres des finances et de l’intégration des pays de l’Afrique centrale qui eux, se réunissent lundi prochain.
Au cours de l’ouverture de la 4e réunion des experts, par Jean Tchoffo, Secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT Cameroun) par ailleurs président du Copil, a rappelé l’importance de ces travaux. «Il y a beaucoup de choses à harmoniser afin que l’on puisse accélérer les échanges économiques.
De ces échanges, on espère une accélération de la croissance économique donc du recul de la pauvreté pour nos populations, entre autres effets directs», a indiqué Fidèle Eya, directeur de la planification stratégique à la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
La rationalisation devrait permettre d’atteindre de nombreux objectifs. Notamment l’intégration intégrale des 11 Etats de l’Afrique centrale. L’autre enjeu de cette rencontre devrait être l’intégration monétaire.
«Nous comptons six monnaies qui ne sont pas convertibles et on veut libéraliser les échanges. Il est difficile de le faire si les monnaies ne circulent pas», confie un expert présent aux travaux.
La rationalisation des Cer en Afrique centrale est une directive de l’acte constitutif de l’Union africaine et du traité d’Abuja visant la convergence, l’harmonisation et l’unification progressive des schémas régionaux d’intégration.