Au moins 125 civils ont été tués début septembre en Amhara, région du nord de l’Ethiopie gagnée par le conflit qui fait rage au Tigré voisin, selon des médecins locaux, un massacre attribué aux rebelles tigréens qui ont “catégoriquement” rejeté toute responsabilité mercredi.
Des rebelles tigréens ont tué au moins 125 civils début septembre dans un village de l’Amhara, région du nord de l’Éthiopie gagnée ces derniers mois par le conflit qui fait rage au Tigré voisin, ont indiqué mercredi des médecins.
«Il y a eu 125 morts dans le village de Chenna (…) J’ai vu le charnier moi-même», a déclaré à l’AFP Mulugeta Melesa, chef de l’hôpital de la ville voisine de Dabat, en ajoutant que les habitants «cherchaient toujours des cadavres dans les environs» et que «le décompte est toujours en cours.»
Le Tigré est plongé dans le chaos après que le premier ministre Ahmed Abiy a lancé une offensive militaire contre le régime dissident du Tigré. Après des nombreux combats, des milliers de civils ont perdu la vie et d’autres ont fui vers les pays voisins.