Les autorités sanitaires nigérianes ont déclaré dimanche que le pays africain le plus peuplé avait enregistré 105 nouveaux cas confirmés de fièvre de Lassa sur 369 cas suspects enregistrés à travers le pays du 2 au 15 janvier.
A ce jour, des cas de cette maladie hémorragique virale aiguë ont été découverts dans 30 zones locales réparties dans dix Etats, a confié aux journalistes Ifedayo Adetifa, chef du Centre nigérian de contrôle des maladies, identifiant les Etats d’Edo et d’Ondo (sud), ainsi que celui de Bauchi (nord-est), comme les plus touchés.
Les cas de fièvre de Lassa dans ces trois Etats représentent 84% du nombre total d’infections dans le pays, mais aucun décès n’a été signalé, a poursuivi le responsable.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la fièvre de Lassa est causée par le virus du même nom. Les humains contractent généralement le virus par exposition à des aliments ou à des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs infectés. La maladie est endémique dans les populations de rongeurs dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest.
Dans certains cas, la fièvre de Lassa présente des symptômes similaires au paludisme, qui apparaissent entre une et trois semaines après l’exposition au virus. Dans les cas bénins, la maladie provoque de la fièvre, de la fatigue, de la faiblesse et des maux de tête.
Le nombre de morts de la fièvre de Lassa au Nigeria a atteint plus de 170 sur près de 1.000 cas l’année dernière jusqu’en novembre, sur fond d’intensification des mesures gouvernementales pour réduire les infections.
Xinhua