Accusé par la presse turque d’avoir arrangé le match Besiktas – Hatayspor avec son compatriote Vincent Aboubakar, le défenseur camerounais, ne se reconnait pas dans ces accusations.
De forts soupçons de corruption secouent le football turc, avec au centre des accusations deux joueurs camerounais qui évoluaient en Süper Lig lors de la saison écoulée : Jean-Claude Billong (Hatayspor) et Vincent Aboubakar (Besiktas). Le deuxième nommé aurait demandé une prestation catastrophique lors d’un match capital pour le titre en échange de plaider la cause du premier nommé auprès de la sélection camerounaise.
Sur la Radio Sport Info (RSI) ce 15 Juin, le défenseur central du club turc Hatayspor et des Lions Indomptables s’est dit bouleversé par les accusations portées contre lui. « J’étais premièrement choqué. En suivant ce qui se dit sur les réseaux sociaux, je n’avais aucune idée en finissant cette saison qu’il y aurait des rumeurs aussi fortes. Pour moi c’est un choc. Je défie quiconque de me ramener des preuves tangibles sur ces allégations », a-t-il dit.
Pour lui, tout ce qui est dit sur son compte n’est qu’affabulations. « Tout ce qui se dit de A à Z est totalement faux. Je n’ai pas besoin de donner des détails. Comme je vous l’ai dit, sur l’affaire je n’ai rien à me reprocher. J’ai entendu que j’étais licencié, qu’on va me licencier, qu’ils m’ont viré après le match, tout ça c’est totalement faux. Totalement ! Qu’on arrête de dire de telles choses sur les médias », souhaite le nouveau Lion Indomptable.
Parlant d’être appelé dans l’équipe nationale du Cameroun, Billong a déclaré : « La convocation en équipe nationale est arrivée avant le match de Beşiktaş. Il y a aussi de la correspondance pour l’attester. Cette invitation est intervenue parce que j’ai fait du bon travail à Hatayspor. J’attends avec impatience le début de la prochaine saison ».
Jean-Claude Billong croit que l’on l’attaque personnellement et s’en étonne. L’ancien sociétaire de New-York Red Bulls espère que « la vérité sera rétablie ». Il n’exclut pas de saisir la justice. «Ils sont en train de nuire à mon image. Je suis en train de chercher des conseils sur le plan juridique pour voir comment je peux avoir gain de cause », suppute-t-il.