Après Mamadou Traoré, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS) condamné, le 16 août 2024, à deux ans de prison ferme pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux et trouble à l’ordre public, c’est au tour de l’ancien député du même parti, Kando Soumahoro, de se voir condamné à une peine privative de liberté.
Au lendemain de la condamnation de l’ancien député Kando Soumahoro à trois ans de prison dont deux ferme, le parti de Gbagbo a dénoncé une instrumentalisation honteuse et outrancière de la justice ivoirienne à des fins politiques.
Le PAA-CI a exigé la libération des deux cadres condamnés et invité le gouvernement à mettre fin à ces méthodes rétrogrades qui visent à museler l’opposition à quelques mois de la présidentielle de 2025. Le parti a exprimé son soutien aux militants de GPS écroués ainsi qu’à la direction avec à sa tête, Guillaume Soro, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire.
Pour rappel, il y a quelques jours, Guillaume Soro a répondu favorablement à l’appel de Bonoua lancé par le Président Laurent Gbagbo pour une union de l’opposition face à Alassane Ouattara au cours des élections de 2025.