GICAM Cameroun: dénonce la loi régissant les activités commerciales.
GICAM Cameroun: dénonce la loi régissant les activités commerciales. Le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) a relevé plusieurs dispositions nouvelles mais nocives, contenues dans la loi de décembre 2015 réglementant l’activité des entreprises commerciales installées dans le pays et applicables aux personnes physiques et morales, exerçant ou désireuses d’exercer une activité de production, de distribution et de services sur le territoire économique. Dans un rapport ayant sanctionné les travaux de la 3ème édition de ses dîners-débats, tenue mercredi dernier dans la métropole économique, Douala et à laquelle prenait part le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, les intervenants ont ainsi soulevé plusieurs freins à cette activité.
Le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM Cameroun) a relevé plusieurs dispositions nouvelles mais nocives, contenues dans la loi de décembre 2015 réglementant l’activité des entreprises commerciales installées dans le pays et applicables aux personnes physiques et morales, exerçant ou désireuses d’exercer une activité de production, de distribution et de services sur le territoire économique. Dans un rapport ayant sanctionné les travaux de la 3ème édition de ses dîners-débats, tenue mercredi dernier dans la métropole économique, Douala et à laquelle prenait part le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, les intervenants ont ainsi soulevé plusieurs freins à cette activité.
Relevant le caractère biaisé de l’orientation générale du texte, par ailleurs adopté sans concertation avec les organisations représentatives du secteur privé, les opérateurs du secteur relèvent la multiplicité des contrôles d’administrations différentes, voire de différents échelons d’une même administration «qui se chevauchent dans une cadence infernale», ne laissant «finalement presque plus de temps aux responsables pour exercer le cœur de leur métier : le commerce ». Ils dénoncent des délais trop longs pour la délivrance des certificats de conformité par l’Agence des normes et de la qualité (ANOR), les prix trop élevés desdits certificats, la pénurie des pièces de monnaie obligeant les commerçants à recourir à des circuits informels et à supporter des taux de change oscillant entre 5% et 10%.
Le ministre du Commerce a ainsi reconnu la nécessité d’une réduction des délais de paiement des prestations, l’importance d’établir et de communiquer les calendriers de passage des contrôles et une meilleure coordination des activités entre les différents démembrements de l’administration, demandant en outre à ses interlocuteurs de ne plus prêter le flanc aux tentatives de racket des agents de contrôle. S’agissant de la lutte contre le commerce illicite et qui induit la fraude, la contrebande et la contrefaçon, Luc Magloire Mbarga Atangana a indiqué que le plan d’action y relatif requiert l’implication des acteurs, notamment les opérateurs victimes de ces pratiques.