Sur le plateau de l’émission « La Vérité en Face » sur Equinoxe tv ce dimanche 5 janvier 2025, le ministre du travail et de la sécurité sociale, Secrétaire Général Adjoint du Comité Central au RDPC, le parti au pouvoir, a laissé entendre que Paul BIYA, après 42 ans de règne, n’est pas encore au bout de sa mission, à la tête du Cameroun.
Grégoire Owona croit comme on le dit dans l’imagerie populaire que le mandat de Paul Biya, n’est pas fini à Etoudi, le palais du peuple camerounais. « Le travail de Paul Biya n’est pas terminé […] Il est le premier à reconnaître que les problèmes de tout un chacun ne sont pas terminés […] Il reconnaît ce qui n’a pas marché, et c’est tout à son honneur. », a-t-il soutenu dans l’émission La Vérité en face, de ce dimanche sur Equinoxe Tv.
« Vous savez que nous sommes dans un État de droit. Ça veut dire qu’on ne poursuit pas les gens n’importe comment […]. Vous-mêmes les journalistes, vous n’avez pas manqué d’écrire qu’il « y a tout un gouvernement en prison » […] Lorsqu’on aura des actes, la justice fera son travail. […] La lutte contre la corruption est l’une des luttes les plus impopulaires au Cameroun. Beaucoup de gens en profitent. Ce n’est pas une affaire qu’on va éradiquer du jour au lendemain mais on est en train de progresser et c’est ce que je pense. Il ne faut pas voir seulement la corruption au niveau des milliards ou des centaines de millions […] La lutte contre la corruption n’est pas la lutte la plus populaire au Cameroun. Et le président a décidé de s’attaquer parce que le mal qu’elle fait au Cameroun est très grave. », soutient Grégoire Owona.
« Je crois que l’opération Epervier n’a pas pris du plomb dans l’aile. […] Les institutions chargées des contrôles feront leur travail. Les crimes ne resteront pas impunis. Rappelez-vous lorsque le chef de l’État a parlé des voleurs à cols blancs, on a cru qu’il n’y aurait pas de sanctions, que ça allait passer comme ça […]. Il ne faut pas penser que le président fait un recul. Il a pris ses responsabilités et je crois que c’est tout à son honneur. Regardez lorsqu’il est venu en 1982, regarder le rythme avec lequel il a fait des remaniements les six premiers mois. Je crois que les Camerounais ont compris ce que Paul Biya veut faire de ce pays : sa politique est claire », a-t-il poursuivi.
Le président Paul BIYA, lors de son adresse à la Nation l’avait déjà dit lui-même, répondant alors aux multiples appels à appels à sa candidature aux prochaines élections, formulés par ses militants et sympathisants le 06 novembre dernier : « Je suis particulièrement sensible au soutien massif que vous n’avez cessé de m’apporter toutes ces années. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais ménagé aucun effort pour répondre à vos aspirations. Votre confiance m’honore et me sert de boussole dans l’action que je mène à la tête de notre cher et beau pays. Je puis vous assurer que ma détermination à vous servir demeure intacte et se renforce au quotidien, face à l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés », avait-il indiqué.