Humanitaire: la vie change avec Synergies africaines
De nombreuses personnes, démunies ou vulnérables, et autres institutions ont reçu un second souffle de l’ONG. Humanitaire: la vie change avec Synergies africaines.
«Synergies africaines m’a sauvé la vie : j’étais un pauvre hère, sans avenir voici quelques années. La petite affaire que je venais de monter dans la débrouillardise est tombée et je ne savais plus où donner de la tête.
J’ai vu un jour à travers la télévision que la première dame, Chantal Biya, avait envoyé beaucoup de dons à des gens à travers Synergies africaines.
C’est comme cela qu’il m’est venu à l’idée de demander de l’aide à l’Ong. Comme un amusement, on m’a répondu favorablement et l’appui que j’ai reçu m’a rendu autonome.
Je ne tends plus la main pour mendier aujourd’hui ». Témoignage édifiant de Jules A., propriétaire d’un atelier de couture dans un quartier de Yaoundé, du reste pas le seul à avoir bénéficié de la sollicitude de l’Ong panafricaine.
En 15 ans d’existence, l’institution créée par l’épouse du chef de l’Etat, Mme Chantal Biya, et regroupant bien de ses homologues du continent n’a cessé de répandre ses bienfaits, impactant considérablement des vies.
Dons de matériel médical à usage chirurgical aux hôpitaux, sensibilisation des populations contre les faux médicaments, lutte contre le sida à travers notamment des tests de dépistage rapide du virus, produits alimentaires et de première nécessité à diverses associations, orphelinats et autres structures d’encadrement de personnes en détresse.
Du Centre d’accueil temporaire d’Efoulan à l’orphelinat Sainte Rose de Mbalmayo-Oyack, en passant par le Centre Béthanie Viacam spécialisé dans la prise en charge des personnes du troisième âge, l’orphelinat Force mondiale pour les enfants d’Afrique basé à Mfou… elles sont des centaines d’institutions à avoir bénéficié des appuis de Synergies africaines depuis sa création. Et ce, sans compter les individualités et autres anonymes.
« En 2013, nous avons reçu des produits laitiers, légumes, boîtes de conserve, pâtes alimentaires, biscuits, gâteaux et des céréales. C’est des produits que je contemplais souvent dans des publicités à la télévision, sans jamais pouvoir y goûter. Grâce à Maman Chantal Biya et à Synergies africaines, c’est chose faite : mes amis et moi avons pu manger de bons gâteaux », témoigne un petit pensionnaire dans un orphelinat de la place, reconnaissant.
Au-delà de ces préoccupations alimentaires, Synergies africaines a notamment favorisé la création ou la rénovation de 55 sites de Prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) dans six pays africains. Dans ce cadre, 382 prestataires ont été formés au cours d’ateliers organisés en Guinée Conakry, au Niger, Burkina Faso, Burundi, Mali et Cameroun.
De même, 45.000 tests de dépistage rapide ont été distribués et des centres de recherche sur la prévention, la prise en charge du VIH/Sida créés au Cameroun et au Niger. Par ailleurs, des activités de sensibilisation des jeunes contre la pandémie, à l’instar de « Vacances sans Sida » au Cameroun, ont été conduites.
A ce jour, cette activité initiée en 2003 a permis de dépister, localement, plus de 300.000 jeunes, sensibiliser quatre millions d’autres, former 60.000 pairs éducateurs et distribuer plus de sept millions de matériel didactique.