Jean-Michel Nintcheu : « Maurice Kamto sera candidat à la présidentielle 2025 quoi qu’il arrive »

Jean Michel Nintcheu et Maurice KamtoJean Michel Nintcheu et Maurice Kamto

Jean Michel Nintcheu et Maurice Kamto

C’est le point de vue que Jean-Michel Nintcheu a défendu dans Jeune Afrique alors que la présidentielle au Cameroun se profile à l’horizon.

L’homme politique Jean-Michel Nintcheu a déclaré que Maurice Kamto ne manquera pas de se présenter à l’élection présidentielle de 2025. C’est ce qu’il a affirmé dans une interview accordée à Jeune Afrique le 24 juillet 2025. Alors que la présidentielle camerounaise se profile, le pays a connu la prorogation du mandat de plusieurs élections, notamment celles des députés et des conseillers municipaux, du 26 février 2025 au 31 mai 2026. Cette situation pourrait influencer les candidatures de certains partis de l’opposition pour la présidentielle de 2025.

Selon Jean-Michel Nintcheu, même si le scrutin devrait se tenir demain, Maurice Kamto, arrivé deuxième lors de la Présidentielle de 2018, sera candidat, a indiqué Jean-Michel Nintcheu. « Même si les élections sont organisées demain, qu’il pleuve ou qu’il neige, Kamto sera candidat », a assuré Jean-Michel Nintcheu dans Jeune Afrique. Il s’appuie sur la performance de M. Kamto lors de la présidentielle de 2018 pour étayer son point de vue. Par ailleurs, Jean-Michel Nintcheu a affirmé que le parti au pouvoir ne devrait pas craindre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le considérant comme un « petit parti ».

Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Maurice Kamto avait été désigné candidat pour porter les couleurs de l’Alliance politique pour le changement (APC), coalition politique dont la constitution avait été annoncée lors de la Convention tenue en décembre 2023. Lors du lancement de l’Alliance politique pour le changement en décembre 2023, Maurice Kamto a indiqué que l’opposition devrait se rallier derrière un seul candidat pour les prochaines élections présidentielles, prévues à la fin de l’année 2025. Paul Biya n’a pas annoncé s’il briguerait un nouveau mandat.

« La question de l’alliance politique est une question technique et la médiatisation n’est pas la première étape », fait savoir Louis-Marie Kakdeu. « Nous sommes tous d’accord qu’il faut coaliser les forces, sauf que ça ne commence pas avec la désignation de la personne qui va porter la coalition. Au départ, il faut une vision partagée. Ensuite, on discute des axes de collaboration. Il faut par la suite un document d’orientation… », liste-t-il pour bien préciser le processus à suivre pour la mise en place d’une telle coalition.

Le 12 mars 2024, le ministre, Paul Atanga Nji, a annoncé dans un communiqué que l’Alliance politique pour le changement (APC), dirigée par Jean-Michel Nintcheu, et l’Alliance politique pour la transition (APT), dirigée par Olivier Bile, sont « illégales », les qualifiant de « mouvements clandestins ». Des groupes de l’opposition coordonnant leurs activités et créant des alliances ne doivent pas être considérés comme des « mouvements clandestins » ; au contraire, cette coordination devrait plutôt être considérée comme une caractéristique normale et importante du processus démocratique, a expliqué Human Rights Watch.

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