Après plus de deux semaines, la grande conférence sur le climat de l’ONU a pris fin avec plus d’un jour de retard sur le calendrier prévu, ce qui en fait l’une des COP les plus longues de l’histoire.
C’est ce 20 novembre au matin que la COP 27 a enfin mis la clé sous le paillasson. Après un jour en plus sur le calendrier initial, elle devient de facto la conférence de l’ONU sur le climat la plus longue, mais aussi celle qui récolte le plus de distension de la part des pays africains.
La pomme de discorde entre les pays africains et le reste du monde est toute simple : savoir qui va payer les dégâts orchestrés par les pays industrialisés. Le changement climatique est un fait et même si les discours occidentaux tendent à faire croire que le continent noir est le plus affecté, force est de constater que tout comme l’Amazonie, c’est le bassin du Congo qui a la palme d’être l’un des poumons écologiques de la planète.
Le but des assises depuis le début de cet évènement il y a une semaine penchait dans ce sens. Malheureusement, aucune avancée notable n’est à constater et le courroux de la ministre congolaise de l’Environnement n’y aura rien changé. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, reconnaît lui-même que cette COP aura été un échec, rejoint par l’Union européenne qui reconnaît aussi un échec en cette conférence.
Les pays pauvres, parmi lesquels ceux d’Afrique, réclamaient des dédommagements ou un paiement pur et simple des dégâts jusqu’ici. On pourra dire que le rendez-vous de Charm el-Cheick n’a pas tenu le bon bout. Le prochain rendez-vous est pris pour fin 2023 aux Émirats arabes unis, ce sera alors la COP 28 qui évoquera la question des contributeurs (qui promettent et n’ont pas un moyen de coercition les obligeant à donner par la suite).