Selon l’instance faîtière du football camerounais, les faits reprochés aux deux joueurs camerounais ne sont basés sur aucune preuve, même pas un début de preuve.
La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) vole au secours de ses joueurs ! Vincent Aboubakar et Jean-Claude Billong sont soupçonnés de corruption dans une affaire de match « arrangé » lors de la « Süper Lig » turque, championnat dans lequel évoluaient les deux Camerounais lors de la saison écoulée. En Turquie comme au Cameroun, l’affaire alimente les débats.
L’instance faitière du football local trouve insignifiant les accusations contre les deux lions indomptables qui ont toujours fait montre d’exemplarité sportive.
«La FECAFOOT est indignée par la faiblesse, la vacuité des accusations ainsi portées sur ces joueurs, qui ne reposent sur aucun élément de preuve», réagit la fédération dans un communiqué publié ce 16 juin 2021.
«Vincent Aboubakar et Jean-Claude Billong sont deux Lions Indomptables qui se sont toujours caractérisés par un comportement sportif remarquable et une éthique irréprochable», poursuit l’instance ajoutant que «la FECAFOOT a une totale confiance dans les deux joueurs des Lions Indomptables et leur apporte tout son soutien face à la cabale dont ils sont l’objet».
Le communiqué réitère les propos de l’entraineur de l’équipe nationale Fanion sur les critères de sélection qui s’adossent sur l’objectivité et le mérité sportif basé sur les performances des joueurs.
Pour mémoire, des médias européens soutiennent que le match décisif du championnat de première division de Turquie, ayant opposé le Besiktas de Vincent Aboubakar au Hatayspor de Billong (7-1) le 1 er Mai 2021 aurait été entaché de corruption. Selon ces allégations, Aboubakar aurait promis à Billong une convocation chez les Lions Indomptables en échange des largesses défensives.
S’exprimant sur le cas de Jean-Claude Billong, le président d’Hatayspor, Nihat Tazearslan, a déclaré face aux médias locaux : « Je ne veux pas qu’un joueur comme celui-là reste dans mon équipe. J’ai déjà dit au directeur sportif et à l’entraîneur : “Renvoyons-le !” ».