C’est une mesure forte que le gouvernement de la Guinée Equatoriale a pris devant l’ampleur que le scandale du partage des vidéos à caractère sexuel est en train de prendre dans le pays. Depuis le lundi 4 novembre 2024, les utilisateurs des réseaux sociaux, notamment de Whatsapp sont confrontés à des lenteurs dans le service. Le téléchargement des contenus multimédias est ainsi très nettement restreint.
Cette décision prise par les autorités équato-guinéennes vise à arrêter le partage devenu effréné des vidéos mettant en scène le nommé Baltasar Engonga, ancien directeur général du National Financial Agence d’enquête (ANIF), dans ses ébats sexuels. Ainsi en Guinée Équatoriale, le téléchargement des fichiers multimédias via l’utilisation de données mobiles ne fonctionnait plus sur leur WhatsApp. Désormais, et jusqu’à nouvel ordre, il n’est pas possible de partager des photos, vidéos et audios lors de l’utilisation de la connexion de données mobiles. La seule alternative est l’utilisation des réseaux WiFi.
Le scandale autour de Baltasar Engonga mobilise déjà les plus hautes autorités de la Guinée Équatoriale qui évoque un comportement individuel qui porte un sérieux coup à l’image du pays. Devant cette situation, le gouvernement a ordonné l’installation de caméras de surveillance dans les bureaux. Selon la Présidence de la République équato-guinéenne, « pour lutter contre les actes indécents et illégaux ».
Le vice-président de la Guinée-Equatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue a pris cette décision après la découverte de vidéos à caractère sexuel devenus virales sur les réseaux sociaux.