L’Assemblée nationale a approuvé mardi soir la destitution de Rigathi Gachagua, accusé notamment de corruption.
Le vice-président du Kenya, Rigathi Gachagua, vient d’être destitué par le Parlement du pays. Il a été accusé d’abus de pouvoir dans un drame politique sans précédent qui a transpercé la nation. Selon les informations, motion de destitution accuse l’adjoint du président William Ruto, âgé de 59 ans, de corruption, d’insubordination, d’atteinte au gouvernement et de pratique de politiques de division ethnique, entre autres accusations.
L’AFP rapporte que la motion qui a été initiée constitue le point culminant de mois de conflit ouvert entre Gachagua et le président, a été approuvée par 281 députés sur les 349 que compte l’Assemblée nationale, soit plus des deux tiers requis. Il y a eu 44 voix contre et une abstention, selon le président du Parlement, Moses Wetangula. La motion sera désormais transmise à la chambre haute du Sénat et, si elle est approuvée, Gachagua deviendrait le premier vice-président à être démis de ses fonctions de cette manière depuis que la destitution a été introduite dans la constitution révisée du Kenya en 2010.