Des hommes armés, soupçonnés d’être des membres de la secte islamiste Boko Haram, ont fait irruption dans la nuit du samedi 27 à dimanche 28 mars 2021 à Dabanga, localité dans la Région de l’Extrême-Nord.
Selon des témoins, c’est à la tombée de la nuit, que les habitants ont aperçu des hommes lourdement armés à bord des voitures et des motos, traverser le coin.
«Ils sont passés quand on sortait de la prière. Nous avons cru qu’ils s’agissaient de nos militaires qui faisaient leur patrouille comme d’habitude. Subitement, certains jeunes ont attiré notre attention en indiquant que ce n’était pas le BIR (Bataillon d’intervention rapide, ndrl). Voilà comment on s’est rendu compte que c’était boko haram. Chacun est rentré chez soi. C’est quand on a entendu les coups de feu que tout le monde est sorti en fuyant pour aller se cacher dans la brousse » raconte au micro de la radio publique (Crtv-radio), A. Adoum, responsable d’un Comité de vigilance.
Selon des sources, les assaillants ont, au cours de leur offensive, ouvert le feu sur plusieurs cibles dont le camp du BIR. Les militaires camerounais et les éléments de la Force multinationale mixte de lutte contre Boko Haram, ont instantanément réagi. Une réaction prompte qui a mis en déroute les combattants rebelles.
«Bilan de l’attaque, six éléments de Boko Haram tués. Des assaillants dans leur fuite, ont abandonné des véhicules avec leurs munitions et une moto. Le calme est revenu à Dabanga, les populations ont pu regagner leur domicile»,a affirmé le correspondant de la CRTV-Radio au journal du 13h ce dimanche.
Côté camerounais, une source militaire affirme qu’un élément du BIR et trois civils ont aussi perdu la vie dans cette attaque terroriste.