Afin de renforcer l’autorité de l’Etat d’une part, et de protéger les populations d’autre part, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) a implanté deux nouveaux camps respectivement arrondissement à Ekona et à Ombe dans les arrondissements de Muyuka et de Tiko dans la région du Sud-Ouest du Cameroun.
Le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a construit et inauguré, le 7 février dernier, deux nouveaux camps militaires dans la région en crise du Sud-Ouest. Les deux installations sont implantées à Ekona dans l’arrondissement de Muyuka, et à Ombe dans l’arrondissement de Tiko (département du Fako). D’après l’armée, ces deux nouveaux camps participent de la nécessité de renforcer le dispositif sécuritaire dans une zone trop souvent en proie aux attaques des bandes armées sécessionnistes, qui combattent l’armée camerounaise fidèle au pouvoir de Yaoundé.
Ces nouveaux camps sont constitués chacun d’un dortoir, des bureaux, des toilettes modernes, d’une cuisine et d’un forage etc… ces nouveaux camps implémentent la volonté du haut commandement non seulement d’améliorer les conditions de travail des militaires, mais surtout de renforcer le dispositif sécuritaire du département du Fako trop souvent en proie aux attaques des bandes armés sous le masque du sécessionnisme.
L’implantation de ces deux camps vient s’ajouter à d’autres. En novembre 2024 en effet, le BIR avait déjà installé deux camps dans les localités de Nguti et Alou. Comme dans le Sud-Ouest, le BIR s’active aussi à renforcer son dispositif sécuritaire dans la région du Nord-Ouest, en proie elle-aussi à la même crise sécuritaire. C’est ainsi qu’en mai 2024, un poste de commandement du BIR a vu le jour dans le Bui, un département réputé comme étant un fief des milices séparatistes. On se rappelle que l’armée a mené plusieurs opérations dans ce département baptisées « Opérations Bui Clean ».
Le Bataillon d’intervention rapide (BIR) est une force d’élite de l’armée camerounaise qui dépend directement du président de la République. Soutenue par les États-Unis, cette force est active contre les insurgés de Boko Haram dans le nord du Cameroun et les groupes séparatistes dans les régions de l’ouest.
