Les ministres des Finances du G7 ont décidé d’imposer un plafonnement des prix du pétrole russe à partir de décembre. Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer son invasion de l’Ukraine. Les ministres ont fait cette annonce vendredi après une réunion en ligne.
Les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés ont exhorté les pays qui cherchent à importer des produits pétroliers russes à s’engager à les acheter à des prix égaux ou inférieurs au prix maximum imposé
Les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés (G7) ont annoncé, vendredi 2 septembre, la mise en place d’un plafonnement du prix du brut russe afin d’affaiblir les revenus de Moscou provenant du secteur énergétique, en raison de sa guerre contre l’Ukraine.
Dans une déclaration commune publiée par l’Allemagne, qui préside le G7 cette année, les ministres des Finances affirment : « nous confirmons aujourd’hui notre intention politique commune de finaliser et de mettre en œuvre une interdiction globale des services qui permettent le transport par voie maritime de pétrole brut d’origine russe et de produits pétroliers ».
Le G7 réunit l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon, mais la déclaration commune souligne que le Groupe veut former une coalition plus large de pays importateurs de pétrole.
« Nous voulons établir une large coalition permettant de maximiser l’effet de la mesure et nous exhortons tous les pays qui cherchent à importer des produits pétroliers russes à s’engager à les acheter à des prix égaux ou inférieurs au prix maximum imposé », écrivent les sept pays les plus industrialisés.
Et la déclaration commune de poursuivre : « La fourniture de services de transport maritime ne serait permise que si les cargos chargés de pétrole russe sont achetés à un prix inférieur ou égal à celui déterminé par la large coalition de pays adhérant au plafonnement de prix ou le mettant en œuvre ».
Le prix plafond serait déterminé ultérieurement sur la base d’une série d’éléments techniques qui doivent encore faire l’objet d’un accord entre les pays concernés.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu, vendredi, lors d’une conférence de presse téléphonique, que les pays qui imposeraient un plafonnement des prix des ressources énergétiques, ne recevront plus de pétrole russe.
AA/Berlin