Le ministre des Finances Louis Paul Motaze a adressé dans ce sens une correspondance au président de la Fecafoot. En plus de cela, le Minfi précise à Samuel Eto’o que l’argent prêté à la Fecafoot devra revenir dans les caisses de l’Etat au plus tard le 31 décembre 2022.
L’équipe du Cameroun entame ce début du mois de novembre 2022, la dernière ligne droite de sa préparation de la phase finale de la Coupe du monde prévue au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022.
Un match amical contre la Jamaïque le 09 novembre prochain à Yaoundé, un autre le 18 du même mois à Abou Dhabi contre le Panama et installation au Qatar le 20 novembre pour au moins trois matches officiels dans le cadre de la grand-messe du football.
Pour toutes ces activités, le gouvernement camerounais, comme de coutume, va débloquer une importante somme d’argent afin de financer la préparation et la participation de sa sélection nationale fanion à la 22e édition de la Coupe du monde. Mais, Yaoundé ne compte plus s’investir comme par le passé.
Avant, la totalité du budget était débloquée lorsque toutes les parties prenantes ont arrêté de commun accord le montant. Cette fois, le budget de plus de 8 milliards de FCFA fixé après tous les arbitrages, sera mis à la disposition des bénéficiaires en plusieurs tranches. On l’a appris en découvrant sur la toile, une copie de la correspondance que le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze a envoyé au président de la Fecafoot, Samuel Eto’o fils.
« Pour la fédération, c’est un coup dur, une surprise désagréable qui fausse tous les calculs de Samuel Eto’o et compagnie » commente un habitué de l’immeuble siège de la Fecafoot à Tsinga. « Notez que sur les plus de 8 milliards, l’apport du gouvernement est de trois milliards. Le reste est la quote-part de la Fecafoot qu’elle va prélever sur les quelque sept milliards que la FIFA reverse à toutes les équipes qualifiées pour la Coupe du Monde. Si le gouvernement a accepté de préfinancer, il reste que la Fecafoot doit rembourser au plus tard le 31 décembre, soit moins de deux semaines après la finale de la Coupe du monde. C’est quand même bizarre non ? » ajoute notre source.
Ci-dessous, la lettre du Minfi au président de la Fecafoot.
C.I.N