Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a commencé lundi une tournée d’une semaine en Afrique afin de maintenir l’influence des Etats-Unis sur un continent où la concurrence de Pékin et Moscou est forte alors que l’instabilité au Sahel reste préoccupante.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est en partance pour le continent africain ce dimanche 21 janvier. Pendant une semaine, il va visiter quatre pays, pour souligner les réalisations nées des engagements pris au sommet États-Unis Afrique de Washington il y a un peu plus d’un an. Cela doit être un voyage positif. Il s’agit de montrer comment les liens économiques, commerciaux ou de santé ont évolué positivement depuis le sommet de Washington. Antony Blinken est impatient de parler de sécurité alimentaire, l’un des points clés du sommet.
La première étape, c’est le Cap-Vert. Une formidable démocratie et très bon exemple pour le continent, explique la secrétaire d’État adjointe chargée des Affaires africaines, Molly Phee. Elle s’attend à un moment « vraiment sympa » à l’étape suivante, la Côte d’Ivoire, en pleine Coupe d’Afrique des nations de football.
Même si la volonté de positiver est affichée, les sujets de sécurité ne sont jamais loin. La Côte d’Ivoire a des frontières communes avec le Mali et le Burkina Faso, et la situation au Sahel sera évidemment abordée. Ce sera aussi le cas lors de l’étape au Nigeria. Le géant anglophone est, lui aussi, confronté à des problèmes sécuritaires. Il accueille également le siège de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.
La Cédéao et ses actions ont reçu un soutien appuyé des États-Unis depuis le début de la crise au Niger. Cela traduit la volonté américaine affichée de s’appuyer sur les acteurs locaux. Enfin, en Angola, le secrétaire d’État remerciera un gouvernement engagé pour la stabilité dans l’est de la RDC.