L’organisme international de surveillance de la criminalité financière retire le Sénégal de sa “liste grise” et y ajoute d’autres pays.
Après que le Sénégal a travaillé à renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et améliorer la surveillance du secteur financier, le GAFI, basé en France, a récompensé le travail des autorités de Dakar en retirant le pays, qui était sous surveillance étroite, de sa liste grise. L’annonce du retrait a été faite par le ministère sénégalais des Finances.
Selon un rapport de Bloomberg, depuis que le Sénégal a été ajouté à la liste en 2021, le gouvernement a renforcé son régime de sanctions financières ciblées et mis en place une réglementation sur la nature du financement. Un projet de loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a également été adopté en février par les députés à l’Assemblée nationale du pays de sorte que les contrevenants soient sanctionnés.
La décision du retrait du Sénégal de la liste grise du GAFI, va inéluctablement renforcer la confiance des investisseurs dans le pays et suscité l’attractivité du Sénégal auprès de toute personne ou entreprise qui désireraient investir en toute sécurité en Afrique.
Par ailleurs, le GAFI a confirmé le placement du Liban sur la liste grise, largement prédit. Les responsables du GAFI se seraient dits préoccupés par l’approche du pays pour lutter contre les crimes financiers tels que le blanchiment d’argent. Le GAFI a également confirmé que trois autres pays ont été ajoutés à la liste. « Lors de cette plénière, le GAFI a ajouté l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Liban à la liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée. »