Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a rencontré dimanche à Téhéran son homologue iranien, sur fond de craintes d’une escalade militaire entre l’Iran et Israël, après l’assassinat du chef du Hamas et d’un haut responsable militaire du Hezbollah.
Alors que la représentation de l’Iran auprès des Nations unies a déclaré s’attendre à ce que le Hezbollah frappe des zones situées en « profondeur » du territoire israélien, et ailleurs, une nouvelle montée de tension a été redoutée le 3 août 2024. Assassiné mercredi à Téhéran, le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été inhumé dans un cimetière près de Doha. C’était l’occasion pour des milliers de fidèles de lui rendre un vibrant hommage dans la capitale qatarie, où il vivait en exil.
L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont tenu Israël pour responsable de cet assassinat, survenu au lendemain d’une frappe israélienne ayant tué le chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth. Ils ont promis de se venger d’ici là. Au regard de tout cela, il y a lieu de craindre que le conflit s’intensifie entre Israël d’une part, et de l’autre, l’Iran ainsi que les groupes qu’il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.