L’Iran a décrété lundi cinq jours de deuil pour rendre hommage à son président, Ebrahim Raïssi, décédé dans un crash d’hélicoptère, trois ans après l’arrivée au pouvoir de cet ultraconservateur qui était considéré comme l’un des favoris pour succéder au Guide suprême, Ali Khamenei.
Victime d’un crash d’hélicoptère le dimanche 19 mai dans le nord-ouest de l’Iran, le président Ebrahim Raïssi est décédé. Le gouvernement iranien a confirmé le décès du dirigeant ainsi que les huit autres occupants de l’hélicoptère. Le ministre des Affaires étrangères Iranien, Hossein Amir-Abdollahian, était aussi à bord de l’appareil. À 63 ans, Ebrahim Raïssi, un ultra conservateur fidèle au régime des Ayatollah est une importante personnalité de la République islamique.
Dans un communiqué, le Hamas a rendu hommage à une personnalité qui a soutenu sans faille la cause palestinienne. « Nous partageons la tristesse et la douleur du peuple frère iranien » après cet accident ayant coûté la vie à l’ayatollah Raïssi, à son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et à d’autres responsable de la République islamique, indique le communiqué du Hamas.
L’Iran a décrété lundi cinq jours de deuil pour rendre hommage à son président, Ebrahim Raïssi, décédé dans un crash d’hélicoptère, trois ans après l’arrivée au pouvoir de cet ultraconservateur qui était considéré comme l’un des favoris pour succéder au Guide suprême, Ali Khamenei. Sa mort brutale va entraîner une élection présidentielle qui devra être organisée “dans les 50 jours”. Elle aura lieu le 28 juin, selon la télévision d’Etat. En attendant, c’est le premier vice-président Mohammad Mokhber, un homme de l’ombre de 68 ans, qui assumera les fonctions de président par intérim.