Listes électorales : Erik Essousse défend Elecam face aux accusations de l’opposition

Erik EssousseErik Essousse

Erik Essousse

Lors d’une conférence de presse tenue ce 24 octobre 2024, le directeur général des élections a vivement critiqué les nombreuses contestations soulevées à propos de la publication des listes électorales provisoires, qualifiant leurs auteurs de ‘professionnels de la polémique’.

La publication des listes électorales provisoires, effectuée le 20 octobre dernier par Elections Cameroon, a suscité une vive polémique. Maurice Kamto, président du MRC, a dénoncé de graves irrégularités, affirmant que le directeur général des élections aurait outrepassé ses prérogatives en transmettant les listes directement aux antennes communales, en violation de la loi qui réserve cette tâche aux commissions départementales de supervision.

« Rendu au soir du 21 octobre 2024, après recoupements avec les structures de base de notre parti, plusieurs antennes communales d’Elecam n’ont pas publié de liste électorale provisoire par affichage. Il s’agit d’une violation de la loi électorale qui affecte gravement les droits protégés de l’électeur inscrit et influence directement l’exercice de son pouvoir de suffrage », dénonçait-il sur les réseaux sociaux.

Face à ces accusations, le directeur général d’Elections Cameroun (Elecam), Erik Essousse, a affirmé, lors d’un point de presse tenu le 24 octobre à Yaoundé, que les opérations de révision des listes électorales, qui ont débuté le 1er janvier 2024 et se sont clôturées le 31 août, se sont déroulées dans le respect des lois en vigueur, tant au Cameroun qu’à l’étranger.

Erik Essousse a soutenu que la date du 20 octobre a bien été respectée, conformément à la loi. Il a également rappelé aux partis politiques et aux électeurs qu’ils ont jusqu’au 10 novembre pour consulter les listes affichées et signaler toute omission ou irrégularité à Elecam. « les professionnels de la polémique, je les prie de respecter la loi et de faire des requêtes auprès des commissions de révision des listes au lieu d’écumer les médias de récriminations infondées » a lancé le directeur général lors du point de presse ce 24 octobre au siège de Elections Cameroon à Yaoundé. Les électeurs et les partis politiques peuvent déposer des requêtes jusqu’au 10 novembre prochain. En attendant la fin de cette phase de vérification, Elecam a annoncé que 8,1 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, avec plus de 755 000 nouveaux inscrits pour l’année 2024.

L’année prochaine, c’est-à-dire en 2025, les Camerounais seront appelés à choisir leur président par la voie des urnes. Différemment de l’élection présidentielle de 2018 où on avait déjà une idée des candidats qui seront en lice, cette fois-ci il est difficile de se prononcer. Sa candidature au scrutin de 2025 paraît incertaine vu son âge. On se rappelle qu’en conférence de presse donnée lors de la visite du Chef d’Etat français Emmanuel Macron en juillet 2022 au Cameroun, le président de la République questionné par notre consoeur Amélie Tulet sur sa candidature avait préféré garder le suspense.

«Le Cameroun est dirigé conformément à sa constitution. Selon cette constitution, le mandat que je mène à une durée de sept ans. Alors essayez de faire la soustraction et vous verrez combien de temps il me reste…. Mais autrement, quand ce mandat arrivera à expiration, vous serez informé si je reste ou si je rentre au village», avait-il déclaré.

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