Mali : Abidjan dénonce la “prise d’otage” de ses 46 soldats détenus

La police ivoirienneLa police ivoirienne

La police ivoirienne

La Côte d’Ivoire considère que ses 46 soldats détenus au Mali depuis deux mois sont des “otages”. Une déclaration qui suit celle de la junte au pouvoir à Bamako, conditionnant la libération des soldats à l’extradition de personnalités politiques maliennes vivant à Abidjan.

Après la libération des trois soldates des 49 militaires ivoiriens en détention à Bamako, les autorités maliennes changent de ton posent clairement une principale condition avant la remise en liberté des 46 autres soldats. Dans un communiqué, le président Goita a réclamé de la part d’Abidjan, l’extradition des personnalités maliennes poursuivies par la justice à Bamako et qui résident en terre ivoirienne.

Assimi Goita exige s’oppose à «une solution à sens unique» et réclame un contrepartie. A Abidjan, le message peine à passer. Selon une source proche du palais d’Abidjan, on dénonce un chantage d’Etat. «Nous considérons désormais qu’il s’agit d’une prise d’otage et d’un moyen de chantage», a confié cette source anonyme à RFI.

Si le régime de Ouattara dit encore laisser la porte ouverte au dialogue, il n’entend pas céder aux exigences du gouvernement malien de transition. En clair, pas question rapatrier le fils de l’ancien président IBK, Karim Keïta, l’ancien Premier ministre Boubou Cissé et de l’ancien ministre Tiéman Hubert Coulibaly, contre lesquels la justice malienne a lancé des mandats d’arrêt internationaux dans différents dossiers.

Une position qui relance le débat sur le sort de ses soldats qui viennent de passer deux mois au Mali après leur arrestation le 10 juillet à l’aéroport de Bamako. Dans la sous-région, plusieurs chefs d’Etat dont Muhammadu Buhari s’activent aussi pour une solution de sortie de crise.

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